Ce carrefour, assez complexe, voit souvent des files de véhicules à certaines heures de la journée. N’étant pas un carrefour en 2 temps, sa complexité peut entrainer des erreurs des automobilistes, voire même des comportements dangereux de certains véhicules.
Un nombre croissant d’automobilistes trouve plus simple de contourner ce carrefour en utilisant la rue Sous-les-Roches ou le chemin de Huy.
Fait également intéressant, la station Q8 qui est présente à hauteur du carrefour, sert souvent de tourne à droite pour certains. Ce comportement démontre le caractère perfectible du carrefour.
Reliant la Chaussée de Tirlemont à la rue Sous-les-Roches, cette rue résulte d’un accord supposé entre la commune de Wanze et un, ou plusieurs, promoteurs. La rue Marie Guisse a été intégrée au domaine public en 2020, en contrepartie de la création d’un zoning commercial et d’un nombre conséquent d’appartements.
Initialement annoncée en sens unique dans sa section entre la rue Sous-les-Roches et le carrefour menant au zoning commercial, cette disposition n’a jamais été mise en place, malgré les problèmes de stationnement sur la chaussée des habitants d’un immeuble adjacent.
Depuis, une quantité impressionnante de véhicules emprunte cette rue chaque jour, transformant progressivement la rue Sous-les-Roches en une véritable voie de transit, utilisée comme raccourci par de nombreux usagers, au détriment de la qualité de vie de ses habitants.
Situé sur la commune de Wanze, ce « chemin » rejoignant celui d’Antheit, voit lui aussi un nombre considérable de véhicules l’emprunter comme un raccourci pratique pour se rendre vers leur destination. Avec une largeur inadaptée pour le croisement de véhicules, il est difficilement concevable qu’aucune action préventive n’ait été mise en place en vue de sécuriser ce chemin.
En moins de 20 ans, la rue Sous-les-Roches et ses alentours ont été bouleversés par une urbanisation galopante. Jadis paisible, elle se trouve désormais asphyxiée par un flux de passage incessant et une urbanisation insensée, qui grignotent un peu plus chaque jour le quotidien des résidents.
Comment en est-on arrivé là ? Les autorités locales semblent toujours avoir une excuse, mais la réalité est implacable : durant cette période, les décisions ont largement favorisé les promoteurs immobiliers, reléguant le bien-être des habitants au second plan.
Quelles ont été les améliorations notables pour les habitants de la rue Sous-les-Roches par rapport à cette urbanisation ? Un bout de trottoir en échange d’un lotissement d’une vingtaine de maisons ? Une rue Marie Guisse qui n’a de rue que le nom vu qu’il s’agit avant tout d’une voirie inesthétique, et peu pratique, servant principalement d’accès au zoning commercial ou permettant de contourner le carrefour de la chaussée. Pour les promoteurs, en revanche, l’opération est claire : tirer profit de cet Eldorado !
Cet élan urbanistique semble momentanément en pause, mais les biens des promoteurs, eux, sont toujours là, prêts à réactiver la machine infernale au moment opportun.
Et demain ? Que reste-t-il pour les habitants de la rue Sous-les-Roches et du quartier ? Verrons-nous disparaître les dernières parcelles de verdure pour satisfaire l’appétit insatiable des promoteurs ? Les habitants doivent-ils accepter la situation ou déménager ? Est-ce là le message des deux communes face à cette volonté de laisser se dégrader une rue et son quartier alors même qu’une pétition dénonçant la situation a été minimisée et quasi ignorée ? Que nous reste-t-il comme recours pour espérer une amélioration de la situation ?
En 2024, n’avons-nous pas, nous aussi, le droit à un cadre de vie qui se développe pour le mieux, plutôt que de se détériorer ?
Depuis plusieurs années, une fracture s’est creusée dans la gestion communale de nos rues. D’un côté, certaines rues bénéficient de soins méticuleux, d’aménagements modernes et d’un développement harmonieux. De l’autre, comme ici la rue Sous-les-Roches, ignorée, des rues sont défigurées et devenues des espaces de transit sans âme.
Alors que les projets immobiliers fleurissent, les besoins des habitants ne sont aucunement pris en considération. Deux communes se partagent la gestion de cette rue, mais leur prétendue coopération ne semble être qu’une façade.
En réalité, la rue Sous-les-Roches est le parent pauvre d’une politique locale qui est incapable de collaborer pour offrir un cadre de vie optimal à ses habitants, et qui préfère délaisser cette rue sur deux communes pour d’autres endroits plus intéressants en termes de publicité.
En été 2023, une pétition a été lancée, recueillant la signature d’une quarantaine de participants ayant l’espoir de faire bouger les choses. Rassurante et presque inespérée pour certains, cette pétition a été remise aux autorités communales pour un avenir meilleur pour la rue et le quartier.
Malheureusement, le seul retour des autorités a été une lettre des deux administrations. Vous trouverez ci-dessous la pétition ainsi que la réponse de chaque commune.
Fruit d’une politique de mobilité et urbanistique désastreuse, notre quartier est saturé par un trafic de transit conséquent et bordé de propriétés laissées à l’abandon par les promoteurs immobiliers. Ceux-ci attendent certainement le moment propice pour lancer des projets mal adaptés à l’identité du quartier, sans considération pour les habitants.
Malgré une pétition visant à attirer l’attention sur ces problèmes, les autorités continuent d’ignorer les revendications des citoyens. À Wanze, les efforts vont se concentrer autour du hall omnisports, délaissant totalement notre rue et celles attenantes.
Si Wanze semble tout doucement être consciente que ce genre de politique n’est pas bénéfique pour la commune, à Huy, l’urbanisation irréfléchie en dehors de la grand place continue avec, par exemple, la récente construction de la résidence des érables (chemin d’Antheit), ce malgré l’opinion publique des riverains et de la commune de Wanze.
Aujourd’hui, il est légitime de se demander : comment les autorités communales peuvent-elles continuer à fermer les yeux sur cette situation ? L’usage intensif de la rue, son manque d’infrastructures adaptées, et l’absence de vision claire ne cessent de dégrader l’esthétique et la sécurité de ce quartier.
Faut-il attendre un accident malheureux pour réagir ? Comment les bourgmestres pourront-ils justifier cela face à la justice et l’opinion publique ?
La rue Sous-les-Roches, autrefois un lieu de vie agréable, est aujourd’hui le symbole de l’abandon par les autorités communales. Les habitants, eux, attendent toujours des réponses.
Dans l’exemple ci-dessous, nous souhaitons mettre en avant le cas du CEFA de Don Bosco pour lequel un aménagement en sens unique a été mis en place comme indiqué plus haut sur cette page, mais pour lequel l’avenir du site semble flou, faute d’une communication transparente de la ville de Huy.
De ce fait, il est légitime de se demander si la ville de Huy et ses représentants ne sont pas déjà au fait de l’avenir du quartier, et que celui-ci se construit d’abord avec les promoteurs, au détriment des citoyens.
Comment un promoteur, reconnu pour laisser un nombre important de biens à l’abandon, peut-il devenir un acteur d’un partenariat public-privé avec le cabinet ministériel de Monsieur Collignon, actuel bourgmestre de Huy ?
Où se situe l’éthique dans une telle situation ? Certes, il s’agit de créer des logements publics, mais qu’en est-il des autres acquisitions, comme la maison située au coin de la chaussée de Tirlemont et de la rue Marie Guisse, laissée dans un état de dégradation progressive ?
Cela soulève des questions sur la nature des relations entre le monde politique et certaines entreprises immobilières. Bien que certains discours laissent penser que les politiques sont désarmés face à certains projets ou situations, des cas comme celui-ci montrent que tout n’est pas aussi manichéen qu’il n’y paraît.
Néanmoins, ceux qui en pâtissent le plus restent les citoyens, victimes d’accords officieux entre différents acteurs.
Voici quelques photos de la maison, nous vous laissons deviner laquelle date d’avant la vente du bien au promoteur.